Impossible de rester de marbre face aux voyageurs incomplets de Bruno Catalano qui semblent disparaître sous nos yeux et dont seuls des lambeaux demeurent. Et si cela nous touche autant, c’est parce que leur histoire est profondément humaine, intrinsèquement liée à la vie de l’artiste lui-même. Né au Maroc en 1960, sa famille et lui son contraint à l’exil en 1975 et trouvent refuge à Marseille. Bruno Catalano y deviendra marin, avant de se reconvertir à la trentaine en « artisan sculpteur » comme il se définit lui-même.
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